Christian Rozé et Sophie Dinh, members of APROTRAD (Association PROfessionnelle des métiers de la TRADuction), recently translated my Getting started with Twitter – A translator’s journey post for the February issue of the APROTRAD newletter. It is a pleasure and an honor to re-publish it here for the French-speaking readers of this blog. At the end of the post, you’ll find a short presentation of APROTRAD. Enjoy!
Voici le premier billet d’une série que je prépare sur mon utilisation de Twitter, avec quelques conseils pour que vous-mêmes en tiriez le meilleur profit. Si j’utilise Twitter depuis moins d’un an, j’y passe un certain temps chaque jour, j’espère donc que mes conseils vous seront utiles. Je commencerai par un petit historique de ma découverte de Twitter et de mes premiers essais, puis j’expliquerai pourquoi j’écris autant de tweets et comment cela a changé ma vie (cela paraît exagéré, je sais, mais c’est bien la vérité !).
Mes premiers pas avec Twitter
J’ai créé mon compte, incitée par les nombreuses recommandations entendues lors de la conférence annuelle de l’ATA (American Translators Association) de Denver en 2010, où Twitter a été présenté comme un excellent outil de réseautage pour les traducteurs. De l’avis de tous les intervenants, le « tiercé gagnant » d’un réseau efficace pour un traducteur était site web – blog – Twitter.
Les personnes qui donnaient ce conseil dans leur présentation sont des traducteurs indépendants et des entrepreneurs que je respecte et estime énormément : Judy Jenner, Corinne McKay, Tess Whitty, et bien d’autres. J’ai donc décidé d’arrêter de disperser mes efforts de marketing pour me concentrer sur ces trois outils.
Twitter a été le plus facile à mettre en œuvre. J’ai créé mon compte Twitter le dernier jour de la conférence, en relevant mes e-mails dans un Starbucks. Cela m’a pris 5 minutes, et quelques instants supplémentaires pour trouver les premières personnes à suivre (@bonnjill, @language_news, @ebodeux, @corinnemckay, @Tesstranslates) et envoyer mon premier tweet.
Non, je n’ai pas écrit : « Bonjour le monde ! », ni « Ça y est, j’ai créé mon compte Twitter ». J’ai parlé de la conférence ATA qui venait de se terminer. J’ai passé les deux mois suivants à lire mon flux (Timeline), à envoyer quelques tweets chaque jour, à tester les différents outils pour Twitter (comme Hootsuite and Tweetdeck) et à trouver d’autres personnes à suivre. D’une manière générale, je me sentais un peu perdue.
Il m’a fallu quelques mois pour bien comprendre : j’ai dû lire de nombreux billets de blog, faire des essais et des erreurs, et observer ce que les autres faisaient de Twitter. Dès que les choses ont été plus claires, j’ai commencé à interagir davantage, à partager et à être, en somme, plus présente. Les gens ont commencé à se souvenir de moi et à être intéressés par les informations que je partageais. Être reconnue n’est pas le but ultime de l’opération (ni même un but en soi), mais c’est agréable et motivant pour continuer. Rapidement, je me suis mise à communiquer par e-mail avec certains de mes amis de Twitter, à échanger des idées et réflexions sérieuses sur le marketing de nos services, à dialoguer sur notre métier, les tarifs et nombre d’autres thèmes.
Twitter : usage professionnel ou privé ?
Chacun[*] a une façon bien à lui d’utiliser Twitter. Il n’y a pas de recette pour réussir. Cela dépend également de ce que vous en attendez. Si votre objectif est d’interagir avec vos collègues, d’aborder des sujets liés à votre secteur d’activité, il vous faut un compte professionnel. Bien sûr, vous pouvez inviter vos amis, mais évitez de publier trop d’informations personnelles ou sans intérêt pour vos collègues ou vos clients potentiels.
Si votre but est d’être en lien avec vos amis, si vous voulez vous plaindre de votre conjoint ou raconter ce que vous avez pris au petit déjeuner, créez plutôt un autre compte à usage privé, ou optez pour un autre réseau social tel que Facebook.
Ma stratégie et mes objectifs
Au début, je ne savais pas trop dans quel but utiliser Twitter. Les objectifs phare étaient le réseautage avec des collègues et l’augmentation de ma présence en ligne. Je n’ai jamais pensé pouvoir obtenir du travail via Twitter (à vrai dire, cela ne m’est pas encore arrivé) ni trouver et contacter des clients (cela ne s’est pas produit non plus).
Même au sein de mon réseau, il ne m’a jamais effleuré l’esprit que ces nouvelles connaissances pourraient devenir des amis proches (même sans rencontre physique, à une exception près jusqu’ici : voir mon article A translator in Barcelona). Je me trompais lourdement !
L’esprit communautaire est incroyable. Les mots ne suffisent pas pour décrire l’aide et l’assistance que j’ai reçues, ni les heures de discussions divertissantes et captivantes. Ainsi, mon principal objectif restera ce qu’il était au départ : entretenir un réseau actif avec mes collègues et tisser chaque jour des relations nouvelles et stimulantes.
Bien sûr, j’ai trouvé à Twitter bien d’autres avantages, dont vous partagez sûrement un certain nombre. J’en parlerai dans mon prochain billet « Why I Use Twitter – and Why You Should Too » (Mes raisons d’utiliser Twitter – et de vous le recommander) alors, surveillez ce fil ! En attendant, dites-nous quel impact Twitter a eu sur votre vie, et les aspects que vous préférez.
[*] NDT : il existe de nombreux termes pour désigner ses contacts sur Twitter : Twitterers et Tweeps en anglais notamment, Tweeteur et Tweetos en français (cf. le glossaire officiel de Twitter). L’auteur de ce billet préfère et emploie « Tweeps ».
APROTRAD is a not for profit association of translators and interpreters created in 1993, which promotes and champions the interests of the profession and offers training to its members.
APROTRAD has around 50 members:
- translators,
- interpreters,
- translation companies,
- related professions representatives.
APROTRAD is a member of the Grand maillage (network of professional associations in the Centre region of France), of EFIP (European Forum of Independent Professionals) and of CAPIL (Coordination des associations de professionels indépendants libéraux [coordination of associations representing freelance professionals]).
APROTRAD has always been involved in various projects in the translation industry, in particular:
- discussions around the potential creation of a ‘status’ for translators at the end of the 1990s with many other translators’ associations;
- drawing up of the EN 15038 Quality standard for Translation services – Service requirements;
- and currently EFIP.
2 thoughts on “Twitter : initiation d’une traductrice”